SI CHAQUE ROTARIEN PARTAGEAIT SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX…

L’analyse de ces derniers mois montre une progression de la présence rotarienne sur Instagram et LinkedIn. Cette évolution est en partie liée aux stimulations menées par Story Buzz qui recherche des posts de clubs sur des sujets porteurs tels que l’environnement ou l’apprentissage des jeunes, les commente ou pose des questions en commentaires. Les RS sont un cercle vertueux : les personnes s’intéressent à ce que vous faîtes si vous vous intéressez à leur activité. Mais cela prend du temps…

Distinguer les différentes cibles

Il faut bien différencier les posts adressés à la communauté des Rotariens de ceux destinés au grand public. Les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram et LinkedIn sont utilisés pour communiquer vers l’extérieur, ce n’est pas un espace de communication interne. Il faut garder conscience qu’un internaute qui ne fait que passer, ne connaît pas votre club, ni vos actions et vous n’avez que 3 secondes pour capter son attention. D’où l’importance capitale des mots clés et de votre première phrase d’accroche. Un internaute a 4 ou 5 centres d’intérêt sur un RS, et c’est lui-même qui les définit sans s’en rendre compte en consultant ses sujets préférés, en réagissant à des publications et en les commentant. Il créé son propre profil d’algorithme. Plus il réagira à vos publications, plus souvent l’algorithme affichera vos publications sur son fil d’actualité.

Des périodicités à respecter

L’utilisation d’un réseau social  est efficace si les posts sont constamment renouvelés, ce qui demande pour les clubs un suivi quotidien et une personne dédiée à cette tâche. La périodicité diffère suivant le RS utilisé : sur X, il faut au minimum 4 posts par jour, sur Facebook et LinkedIn 1 par jour, sur Instagram 3 par semaine.

Les bonnes pratiques à adopter 

La façon d’aborder un sujet prime : il faut expliquer en peu de mots (le plus concis étant X avec 280 caractères au maximum) ce que font les Rotariens en évitant d’être autocentrés sur soi. Les sujets qui intéressent le grand public concernent en premier lieu la santé, et ce sont précisément les actions en faveur de la santé et de la prévention des maladies qui sont les plus entreprises par les Rotary clubs. L’intérêt suscité en 2024 par Rotary Espoir en tête sur les réseaux sociaux tient à ce que les mots « cerveau » et « recherche » ont été placés en avant, l’implication des Rotariens par la suite. L’inverse aurait entraîné des résultats de lecture très différents.

Les autres articles les plus partagés et qui provoquent le plus de réactions et d'engagement, sur l'ensemble des réseaux sociaux de Rotary Mag, sont celles concernant les actions pour la jeunesse (éducation ou insertion) et celles qui touchent l'écologie ainsi que la protection de l'environnement. L’utilisation de Reels, ces courtes vidéos (de 30 à 60 secondes), en format portrait, est la meilleure façon de communiquer sur une action rotarienne. C’est par cette voie que l’on capte le plus de public. Si l’on ne dispose pas de bonnes vidéos, il faut recourir à un carrousel, c’est-à-dire entre 3 et 10 photos qui illustrent l’action d’un Rotary club. Placer plusieurs photos augmente les chances d’être lu et améliore les statistiques. Attention : les photos doivent comporter une courte légende…et être attractive.

Pour résumer, si les Rotary clubs souhaitent que leurs actions soient connues par le grand public, ils doivent expliquer les enjeux, le but de chaque action et les moyens mis en place, plutôt que de vouloir mettre en avant les acteurs qui portent les projets. Il faut se mettre à la place du lecteur non-rotarien et se demander ce qui va attirer son attention.

Partager les posts de Rotary Mag

Rotary Mag utilise les compétences de professionnels de l’information et de la communication pour tous ses différents canaux de diffusion. Le magazine francophone communique sur 4 RS : X, Facebook, Instagram et LinkedIn.  Si chaque Rotarien relaie vers ses connaissances extérieures au Rotary des posts de Rotary Mag, l’effet de communication sera énorme. Il est important de partager les informations de Rotary Mag en y apportant un commentaire, une opinion ou une suggestion. Plus il y aura d’interactions, plus grande sera la remontée de l’information à l’extérieur et plus forte sera l’attractivité du Rotary; le grand public aura connaissance avec précision de ce que réalisent les Rotary clubs, et cela favorisera l’admission de nouveaux membres.

 « Il faut partager les informations de Rotary Mag et montrer qu’il existe beaucoup d’interactions au sein des Rotary clubs » conseille Story Buzz qui souligne qu’à travers une bonne utilisation des réseaux sociaux « les Rotary clubs doivent devenir les héros silencieux de leurs actions. »

TEXTE DE CHRISTOPHE COURJON